Élodie Delpeut, monitrice diplômée BPJEPS : « Issue d’une famille de cavaliers amateurs, le cheval s’est imposé à moi comme une seconde nature. J’ai pratiqué dans différents clubs (classique, western et randonnée) en Région Parisienne et en Normandie et me suis enrichie de ces expériences. Installée en Charente-Maritime depuis 2006, j’ai entrepris une formation de deux années auprès de Bruno Jazédé (cavalier de l’équipe de France) aux écuries de la Forêt à Angoulême. J’y ai appris le travail des chevaux et mon métier de monitrice avec Carine Madec Labrousse. Elle m’a enseigné sa pédagogie basée sur le jeu (pour les plus jeunes), le respect de l’animal et l’exigence. J’ai eu l’occasion de l’appliquer dans plusieurs centres équestres de la région, avec un retour des cavaliers qui m’a confortée dans mon choix avant l’ouverture de notre centre équestre sur le domaine de Favières. »
Virginie Ranzi, monitrice diplômée BPJEPS : « Je débute l’équitation à l’âge de 9 ans dans un petit club de campagne où j’apprends dès le début à monter dans le respect de l’animal. Après un an de mise en selle sans rênes au bout d’une longe j’acquière une assiette irréprochable et je poursuis mon apprentissage avec un cavalier de complet, Raymond Nerséssian dans les Yvelines. Très curieuse de toutes les approches autour du cheval je participe régulièrement à des stages en Normandie (méthode D’Orgeix), en Avignon (CSO avec Dominique Tardivel, en Auvergne (monte américaine)… C’est ainsi que je passe au fil de mon adolescence mes diplômes d’équitation. Après mes 18 ans, j’arrête l’équitation 5 années, le temps de passer une agrégation de Sciences de la Terre. Puis je rentre en collaboration avec Frédéric Laguette, il m’apprend alors le travail des jeunes chevaux, la préparation des chevaux de concours, le commerce, la tenue d’une écurie… Je lui dois aussi ma courte expérience en concours puisque c’est lui qui me coachait avec Carillon de Gamet et Batador des Part. C’est après ce travail que je deviens une adepte de cette citation de Pluvinel (1552-1620) « Que la bonté l’emporte sur la sévérité… On ne doit battre un cheval… (car la gentillesse) est aux chevaux comme la fleur sur les fruits, laquelle ostée ne retourne jamais ». Forte de toute ces expériences, Laurent et moi décidons de nous installer en Charente-Maritime avec la famille de mon amie Élodie. Quelques travaux d’aménagement et deux enfants plus tard, je passe mon monitorat en validation d’acquis. Nous ouvrons alors le Domaine Équestre de Favières en septembre 2012. »